L’artiste Zazie le dit elle même, » On n’écrit pas qu’on manque de rien
Qu’on est heureux, que tout va bien » et j’avais besoin d’extérioriser mon état d’âme du moment. Ça aurait dû être juste un poème, voire un slam. Et puis j’ai demandé à Jacques Ferran qu’il me fasse un petit riff de guitare, c’est devenu une boucle, j’ai ajouté des percus, et j’ai posé ça.
Dans le même temps Jacques, inspiré, en a proposé une version blues. Je vous laisse les découvrir. Bonne écoute.
Merci Spécial à Jo pour le Mix : Te voir œuvrer est toujours un spectacle.
Paroles :
J’ai bien plus de courage devant cette page blanche
Que si on d’vais avoir une discussion franche
C’est pas qu’tu m’fais peur, mes sentiments en témoignent
Mais si j’t’ouvres mon coeur, j’ai peur qu’tu t’éloignes
Écrire, écrire, écrire … cette attitude de lâche
Mais quand il faut dire, ma témérité me lache
Y aura pas de refrain, pas même de couplet
J’frais ça d’un trait, ça fait moins mal il paraît
J’ai pas voulu ça, je m’y attendais même pas
Ou p’têtre que j’le voulais, sachant qu’ça s’frait pas
C’est comme une drogue, d’abord c’est pour jouer
Et puis c’est trop tard, on peut plus s’arrêter
Y a toujours eu un truc pour m’faire penser qu’c’était possible
Mais comme l’eau et l’huile, on n’est pas miscible
Ok c’est moi l’huile on est d’accord
Tout ça pour dire qu’on n’est pas raccord
J’te dis rien parce j’ai une chance sur deux
Une sur deux, de lire le malaise dans tes yeux
Une sur deux, d’être encore plus malheureux
Alors que tant que j’dis rien, t’es dans ma vie un peu
Il y a un gouffre énorme entre c’que j’veux et c’que j’peux
J’voudrais tellement t’rendre heureuse mais est-ce que j’le peux ?
J’voudrais te faire sourire souvent mais est-ce que j’le peux ?
Il faut laisser partir les gens mais est-ce que j’le veux ?
Ça s’rait plus raisonnable de tourner la page
Mais le reste du roman m’intéresse pas si t’es pas d’dans
On m’dit qu’j’me torture, que c’est dommage
Mais ce que je ressens n’a pas d ‘équivalent
On me dit qu’il y en a d’autre, que j’fais un blocage
Mais si j’glissais facilement, ça s’rait pas inquiétant ?
Un jour j’en doute pas, ça se terminera
En attendant, t’es encore là